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Pourquoi se former à l\’accompagnement existentiel ?

Appelé aussi coaching intégratif, l’accompagnement existentiel fait aujourd’hui partie des formations proposées aux thérapeutes, coach et plus largement aux personnes travaillant dans les métiers de l’accompagnement. C’est d’ailleurs le cas chez Sigmasolutions avec sa formation phare, A l’Essentiel de l’Accompagnement Existentiel®.

Qu’est-ce que l’accompagnement existentiel ?

On aurait presque envie de vous dire : « Il faut le vivre pour le comprendre » et on serait très près de la vérité. En effet, l’accompagnement existentiel fait la part belle à l’individu et son évolution, il ne va pas s’interroger sur « comment je vais faire pour le guérir », mais « comment je vais amener cette personne à être la plus belle version d’elle-même ». Et ça change tout !

Chez Sigmasolutions, les participants à la formation A l’Essentiel de l’Accompagnement Existentiel apprennent une chose primordiale : accompagner ne signifie pas aider, mais se mettre au service de la personne. Non pas au service de sa guérison mais au service de son évolution. Ce qui veut dire que toute personne intégrant cette formation commence donc à se mettre au service de sa propre évolution avant de pouvoir accompagner à son tour.

 

Un accompagnement efficace, ludique et dynamique

Se former chez Sigmasolutions en accompagnement existentiel, c’est se permettre d’être authentique avec des personnes qu’on ne connaît pas au départ mais qui partagent le même objectif et qui petit à petit deviennent comme une vraie famille : les participants sont soit déjà accompagnants soit veulent le devenir, et sont là pour apprendre, découvrir ou compléter le savoir-être et le savoir-faire nécessaires. Un quart de théorie, un quart de démonstrations et surtout beaucoup de pratique en petit groupe ou en duo, bref les occasions de tester, d’apprendre, de comprendre tout en se sentant soutenu(e) et écouté(e) sont nombreuses ! Dans la bonne humeur toujours, avec des larmes parfois, mais c’est ça aussi l’accompagnement existentiel, ça vit et ça fait bouger les lignes !

 

Les bénéfices ?

La formation A l’Essentiel de l’Accompagnement Existentiel® n’étant ouverte qu’à douze personnes par an, Cécile Wyler, la formatrice (et directrice de Sigmasolutions) choisit préalablement les participants pour s’assurer qu’ils seront à leur aise dans ce processus. Ainsi, que ce soit en présentiel à Lausanne ou à distance en direct, une synergie se met en place rapidement à l’intérieur du groupe. Bénéfice : vous vous sentez comme à la maison et vous pouvez progresser à votre rythme dans un environnement bienveillant et propice à l’évolution de soi et à l’art d’accompagner. Mais ce n’est pas tout ! Se former sur 23 jours par an peut paraître long comme ça, mais ces 23 jours vous permettent justement de faire une pause entre deux escales, de continuer à travailler, de tester les outils appris avec votre entourage ou dans votre activité. Ainsi vous vous trouvez encore plus en sécurité pour avancer sur vos projets et proposer déjà un accompagnement différent à vos propres patients/clients. D’ailleurs, chez Sigmasolutions, on les appelle patactifs (patient actif), c’est dire l’importance de la notion « se mettre au service de ».

 

Quels outils j’apprends ?

23 jours, ça laisse du temps pour intégrer différents outils ou pour se perfectionner si on les connaît déjà : HypnoseS, PNL, EFT, coaching, Thérapie par la ChoZif® (une création de Cécile Wyler), etc… Un outil par escale (autrement dit par week-end de formation), décortiqué, testé et très souvent approuvé ! Certes le programme est dense, cela demande un investissement personnel non négligeable, mais après tout, on est là pour se former. L’intérêt de se former à des outils différents c’est qu’une fois la formation terminée, vous serez praticien certifié en accompagnement existentiel, ce qui veut dire que vous serez à même de choisir la stratégie thérapeutique idéale pour accompagner la personne en face de vous, voire même de combiner deux-trois approches dans une même séance si vous sentez que c’est le mieux. C’est toute la force d’un accompagnement existentiel, avoir une boîte à outils multiple et diversifiée.

Vous l’avez compris, l’accompagnement existentiel, ce n’est pas juste une histoire de : « je me forme et je verrai ce que j’en fais ». C’est aussi et surtout apprendre à se mettre dans la peau d’un accompagnant qui a pleinement conscience de sa propre évolution et l’a intégrée en savoir-être, et qui maîtrise les approches qu’il propose puisqu’il les a testées en formation, en tant qu’accompagnant, accompagné et observateur. C’est apprendre à ouvrir son cabinet et donner des ailes à la création de son activité. C’est enfin faire partie d’un réseau de praticiens certifiés formés sous le label Eduqua, marque de qualité des formations pour adultes.

Chez Sigmasolutions, Cécile Wyler et Tania Gaspard/école Agapê sont là pour vous former, vous guider, vous permettre d’évoluer de la meilleure des façons possibles. Alors si vous aussi voulez entrer dans l’aventure, en présentiel ou à distance en direct, informez-vous auprès de Cécile en remplissant le formulaire que vous trouverez en cliquant ci-dessous 


Je m’informe sur la formation A l’Essentiel de l\’accompagnement

En vacances ET heureux !

 

L’été est LE grand moment des vacances que ce soit en couple, famille ou amis, on a enfin le temps de se parler sans tout le temps regarder sa montre ! Si les échanges sont souvent sympas et fructueux, les conversations dégénèrent parfois  en incompréhensions, disputes ou même règlements de compte.

 

Comment faire alors pour ne pas les laisser se péjorer et amener à des ruminations telles que telles que : « J’aurais dû répondre cela ! », « Il ne me comprend jamais… », « Je me suis encore fait avoir… » qui ne sont bonnes ni pour notre bien-être ni pour notre cerveau ni pour notre estime de soi ?

 

 Nous sommes tous différents

Pour commencer, rappelons-nous que chacun d’entre nous est différent. Tous nous avons nos propres histoire et conditionnements (ou « croyances ») et qu’en conséquence, chacun d’entre nous se crée sa propre représentation subjective de soi, des autres et du monde.

 

En être conscient, c’est déjà faire un pas important puisque cela nous aide à mieux accepter les avis et les cartes subjectives des autres. Après tout, ils ne sont QUE subjectifs 🙂  Et, si cela ne nous convient pas, personne ne nous oblige à participer à telle ou telle conversation…

 

Ensuite, on peut – pour nous tenir à l’abri des ragots et des jugements – suivre l’adage de Henry Thomas Buckle, historien anglais du XVIIIe siècle : « Les hommes et les femmes se divisent en trois classes d\’intelligence : la première par leur habitude de discuter des gens ; la deuxième, celle de discuter des choses ; la dernière, celle de discuter des idées. »

 

Le temps des vacances, et pour peu que l’on se coupe (enfin) des réseaux sociaux, est un excellent moment pour discuter d’idées et… s’intéresser aux autres en leur posant des questions sur ce qu’ils font, pensent et vivent.

 

Ecoutons nos envies

Et si ce n’est pas le bon moment – après tout, notre mental aussi a besoin de vacances ! –, choisissons au moins ce qu’il nous semble utile de partager ! Comment faire le tri ? Par la méthode des trois passoires – attribuée à Socrate – lorsque quelqu’un vint lui dire : « Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ? »

 

La première est celle de la véracité :

  • As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
  • Non, je l’ai juste entendu dire…
  • Donc, tu ne sais pas si c’est véridique.

 

La deuxième, celle de la bonté :

  • Ce que tu veux me dire sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
  • Ah non, au contraire !
  • Donc, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es pas certain qu’elles soient véridiques…

 

La troisième, celle de l’utilité :

  • Est-ce utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?
  • Utile… non pas vraiment…
  • Alors, si ce que tu as à me dire n’est ni véridique ni bien ni utile, à quoi bon m’en parler ?!

 

Refuser de participer à des discussions stériles dues à des guerres d’égo nous laisse alors du temps et de l’énergie pour rire, jouer, danser et goûter tout ce que la vie a de bon à offrir à nos sens ! J

Ce qui peut aussi être fait en s’installant dans le silence, si important pour notre cerveau, et devenu si rare de nos jours !

Pour illustrer ce billet, deux belles citations :

« De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent ! », Coluche

« Ne laissez pas les personnes négatives et toxiques louer de l’espace dans votre tête ! Augmentez le loyer et, s’il le faut, mettez-les dehors ! », Robbie Tew, ancien joueur de rugby d’origine australienne.

Bel été à vous

 

 

Hypnose et PNL en temps de jeûne

Quel est le rapport entre le jeûne, l\’hypnose et la PNL? Il est en fait évident! Je m’explique un peu plus bas mais d’abord comment fonctionne un jeûne?
C’est tout simple: pour faire un jeûne, il suffit de ne pas manger! Cela pendant plusieurs heures ou quelques jours. Il y a plusieurs types de jeûne et vous trouverez des liens explicatifs en fin du blog.
J’en fais pour ma part un ou deux par an et cela depuis 2014. Ils varient entre cinq jours et trois semaines. Cela me donne l’occasion (plusieurs études le prouvent) de faire un «reset» physiologique, émotionnel etmental à chaque fois. Quand je vais bien, je le fais en prévention et – si je souffre de  quelque chose (fatigue, stress, etc.), je le fais pour activer le processus de guérison.
Je fais ce qu’on appelle un jeûne hydrique, c’est- à-dire que je ne fais que boire: une eau tiède citronnée le matin, un bouillon de légumes le soir, et entre deux autant d’eau et de tisanes que j’en ai envie.
Certains aiment faire un jeûne en solo. Moi, cela ne me conviens pas bien, alors je me joins à un groupe pour le support, la motivation, les partages, activités et ateliers. Plusieurs centres existent maintenant, un peu partout en Europe.

L\’hypnose et la PNL pour évacuer les fausses excuses

J’ai souvent remarqué, lors de ces partages, les conditionnements et peurs mentales et physiologiques non seulement à propos du jeûne, mais également à propos de soi: «Ce n’est pas naturel de jeûner…», «
Mon corps a besoin de nourriture! », «Pourquoi faire de l’exercice alors qu’on ne mange pas?!», «Je n’y crois pas…» ou alors : «Je ne tiendrais jamais le coup!», «J’ai peur d’avoir des vertiges…», «Mais alors,si on dort moins, que vais-je faire de tout ce temps ?», «Je suis en trop mauvaise santé pour y arriver.»
Pratiquant l’autohypnose (dialogue avec mon paysage métaphorique intérieur, évolution de ses symboles, dialogue avec différentes parties de mon corps, espace ressource) et la PNL (conscientisation de mon dialogue intérieur et de mes émotions, déconditionnement de mes croyances limitantes) depuis près de vingt ans, et enseignant ces disciplines depuis sept ans, j’ai totalement intégré ces approches à mon quotidien ainsi qu’à chaque défi que j’ai à relever, qu’il s’agisse de l’acceptation de l’année COVID 2020, de l’accompagnement en soins palliatifs à domicile d’un proche ou… de chaque jeûne que je fais !

Comment appliquer l’autohypnose au jeûne pour le rendre plus agréable et plus bénéfique?

Avant
En travaillant sur l’acceptation, la confiance et le lâcher-prise via les symboles qui apparaissent.
Pendant
  • En dialoguant avec les éventuels symptômes physiologiques qui peuvent apparaître tels que sensation de faim, accentuation de douleur, apparition de gargouillements, envie de vomir, insomnie, vertiges, ou émotionnels tels que peur, manque de confiance, tristesse, colère.
  • En amenant des ressources de bien-être et d’évolution à tous les niveaux de l’être.
  • En occupant le temps libre (le temps gagné la nuit par exemple) par des autohypnoses.
  • En faisant des « futurisations » pour que les bienfaits du jeûne perdurent dans le temps et que nos habitudes alimentaires deviennent plus saines.
Après
  • Pour se motiver à garder un régime sain
  • Pour continuer à installer et approfondir le bien-être acquis jusqu’au plus profond de nos cellules
  • Pour faire des autohypnoses de rappel sur le défi qu’on a relevé, le bien que cela nous a fait, l’énergie et la légèreté nouvelles que nous avons découvertes.

Comment appliquer la PNL au jeûne pour le rendre plus agréable et plus bénéfique ?

Avant
  • En travaillant sur nos croyances limitantes à propos du jeûne pour les transformer en croyances positives.
  • En étant attentif à notre dialogue intérieur pour le rendre plus porteur.
Pendant
  • En restant attentif à notre dialogue intérieur pour le rediriger régulièrement.
  • En portant notre attention sur ce qui est positif et en restant focus sur nos progrès quotidiens (comme un sportif), par exemple en tenant un journal de ce qui va bien et de ce qui s’améliore.
  • En reconnaissant les émotions qui nous traversent, en les conscientisant et en les acceptant.
  • En faisant des ponts sur le futur pour donner une orientation positive à notre cerveau quant à nos comportements et habitudes alimentaires.
Après
  • Pour nous féliciter d’avoir relevé ce défi et se préparer avec plaisir au suivant.

 

Jeûner est quelque chose de sain, bienfaisant, agréable, préventif et guérisseur ; de plus, pourquoi s’en priver, alors que la plupart des centres de jeûne proposent nombre d’activités agréables telles qu’ateliers d’information sur la physiologie et la nutrition, randonnées, yoga, activités artistiques, massages, le tout… accompagné de cocktails de tisanes explosifs pour notre bien-être, et tout cela en pleine nature ? Et surtout pourquoi ne pas s’offrir les outils qui nous permettent de décupler la qualité de notre expérience ?!

Informations sur le jeûne : https://doctonat.com/jeune-hydrique
Centre de jeûne d’où j’ai écrit cet article : https://www.jeune-detox.ch/fr
Formations d’autohypnose proposées par Sigmasolutions (avec retours des participants) :

L’hypnose et la gestion de la douleur

Aïe ? Je transe !!!

Vos douleurs vous empoisonnent la vie ? La petite histoire (vraie) que je vais vous raconter apporte une fois de plus la preuve que l’hypnose permet de mieux gérer la douleur, d’en réduire l’intensité et, en conséquence, de faire disparaître les émotions négatives qui souvent l’accompagnent.

Chloé n’est pas exactement ce que l’on appelle une femme au foyer : mère, certes, mais aussi musicienne, sportive, et directrice. Après une année de confinement, elle se sent emplie de colère et de frustration, en partie dus à des « non-dits ».

Elle a somatisé, ce qui a notamment entraîné des inflammations accompagnées de douleurs allant jusqu’à 7 dans les hanches, jambes, omoplates et plexus nécessitant une prise constante de médicaments dont un opioïde.

Son rêve pendant cette période : « La liberté ! Respirer pleinement, des sommets enneigés, de l’air frais et libre en hiver sur des couches blanches immaculées. »

Après un moment de psychoéducation symbolique (les omoplates représentant les ailes, le plexus les émotions, etc.), je lui propose une hypnose dans laquelle j’utiliserai tous les symboles porteurs qu’elle m’a rapportés.

Je lui raconte alors une histoire – son histoire. Elle se passe à la montagne, sur laquelle ses ailes peuvent naître et se déployer, une neige sur laquelle elle peut mettre ses empreintes (elle me dira par la suite qu’elle a préféré glisser), une montagne du sommet duquel elle peut prendre son envol, survolant tout, de très haut en toute liberté…

Une demi-heure plus tard – le temps de lui raconter son histoire -,  Chloé me dit ne plus sentir de douleur. Elle est très fatiguée, mais se sent mieux. Puis, en fin de journée, elle me confirme : « Aucune douleur ! » Et… une semaine plus tard, elle m’écrit : « Pour les douleurs,  juste incroyable les effets ; je n’en ai plus eu et j’ai même réussi à me remettre en tailleur, position que je ne pouvais plus prendre depuis bien longtemps. Merci du fond du cœur ! »

Un miracle ? Mais non…

Comme nous le confirment en effet les neurosciences (cette connaissance était déjà présente auparavant mais empirique), la perception d’une douleur – qu’elle soit aigüe ou chronique – dépend :

  • Pour un tiers de la perception que l’on en a (biologie)
  • Pour un tiers de la remémoration que l’on s’en fait (carte mentale)
  • Pour un tiers de l’appréhension que l’on en a (carte mentale)

Que ce soit comme victime de douleurs et/ou comme accompagnant, nous pouvons intervenir sur les deux derniers paramètres : les cartes neuronales subjectives impliquées dans la sensation de cette douleur.

Par ailleurs, sachant que la personne qui souffre se trouve déjà dans un état de transe négative, nous avons ainsi un levier de changement supplémentaire pour la rendre positive !

Nous avons donc une grande latitude pour « œuvrer » sur la perception d’une douleur !

Lors des formations que j’ai suivies à l’époque, il nous était recommandé d’utiliser comme suggestions des souvenirs d’analgésie (naturelle ou chimique), de proposer des métaphores telles que le gant analgésiant, le seau à glace, etc. ou encore de déplacer la douleur. Dans ma pratique, j’ai toutefois constaté qu’il valait mieux travailler avec le symptôme, mais pas sur celui-ci. Ce que j’ai fait avec Chloé, en travaillant uniquement au niveau symbolique et avec les symboles porteurs d’évolution qu’elle  m’avait apportés.

Le rôle des métaphores en hypnose

Pour gérer efficacement la douleur par l’hypnose, le/la thérapeute va utiliser des métaphores permettant à la personne qui souffre de modifier le rapport qu’elle a à sa douleur. Et cela fonctionne aussi bien et de la même façon que pour d’autres thématiques plus psychiques.

Attention toutefois de ne pas travailler sur n’importe quelle douleur et dans le seul but de la faire baisser ou disparaître puisque celle-ci a une fonction : nous indiquer l’existence d’un déséquilibre ou d’un problème physiologique. Dans le cas de Chloé, il était évident pour moi qu’il s’agissait en majeure partie d’une somatisation (informations recueilles durant la cueillette), et donc qu’il était possible de la rééquilibrer ! CQFD

Quand l’hypnose et la PNL se bagarrent sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux étant ce qu’ils sont, et ce que nous en faisons, les groupes de PNL et d’hypnose ont bien fleuri ces dernières années : on peut y lire tout et son contraire, et je dirais même mieux, le pire comme le meilleur.

Dans la famille du pire, on trouve ceux qui sont selon moi « à côté de la plaque » : des groupes d’hypnothérapeutes qui n’ont jamais étudié la PNL, mais qui affirment tout de même que cette dernière n’a rien à voir avec l’hypnose… et itou de l’autre côté : des PNListes qui – pour la plupart ne pensent pas avoir abordé l’hypnose et pourtant…

On parie ?

La PNL en quelques mots

Alors, rappelons l’origine de la PNL dans le contexte de l’école de Palo Alto, années 1970 : 2 étudiants un peu foufous et géniaux (Bandler en informatique et Grinder en linguistique) décident d’analyser ce qui fait l’excellence de trois grands thérapeutes : Virginia Satir (thérapie familiale), Fritz Perls (Gestalt thérapie), et Milton Erickson, (psychiatrie et hypnothérapie).

Leur but : « modéliser » l’excellence et, sur la base de ces modélisations, créer des protocoles pour ce qui allait devenir la PNL, d’abord par des modèles linguistiques.

Cinquante ans plus tard, nous pouvons évidemment remettre en cause ces protocoles, mais de là à remettre en cause leur structure, leur efficacité et leur lien direct avec l’hypnose, il faut tout de même oser !

Car cette structure provient en grande partie des analyses du travail d’Erickson  et d’ailleurs, un des grands modèles en PNL se nomme le Modèle de Milton.  Ce dernier reprend certaines des structures linguistiques utilisées par Erickson et notamment :

  • Le langage vague
  • Le langage métaphorique
  • Le recadrage

Or ces structures langagières font amplement partie de la rhétorique hypnotique !

Le lien entre PNL et hypnose

Vous avez donc compris : Ignorer la PNL dans une pratique d’hypnothérapie est par conséquent une grossière erreur, autant pour un hypnothérapeute que pour son patient, et ignorer l’hypnose dans une pratique PNListique l’est tout autant !

En hypnothérapie comme en PNL, la puissance du verbe, de l’intention et la compréhension de nos processus cognitifs sont les mêmes piliers, et bien souvent se rejoignent. Tant la PNL que l’hypnose sont des outils, avec lesquels on peut aussi bien construire que détruire. Plutôt que de séparer, d’étiqueter et de détruire, pensons à rassembler, unifier et construire.

Et c’est ce que je m’efforce de faire dans les formations que je propose.

Hypnose : Inductions rapides et instantanées ou inductions longues ?

Deux stupéfactions de ma part dernièrement et suite à des échanges entre collègues hypno sur les réseaux.

La première : J’ai réalisé que les inductions rapides/instantanées ne font pas partie de la plupart des formations en hypnose – et donc des accompagnements que feront par la suite les hypno-thérapeutes -, et semblent incompréhensibles et impossibles pour certain.e.s (qu’il s’agisse de formateurs, accompagnants, étudiants, etc.)

Peut-être parce qu’elles sont principalement utilisées en hypnose de spectacle et en Street hypnose alors qu’elles ont pourtant déjà fait leurs preuves dans les cas d’urgence, en soins médicaux, en pédiatrie, etc. et en accompagnement : Elles méritent donc d’être totalement intégrées dans les formations et/ou dans les spécialisations en hypnose.

Les inductions rapides chez Sigmasolutions

Pour ma part, j’ai été formée aux inductions rapides par une Streeteuse et par un collègue, j’enseigne donc cette façon de faire tant dans A l’essentiel que dans la Thérapie par la ChoZif’ ou dans la formation tout public Autohypnose et gestion mentale, et cela fonctionne ! Non seulement pour les participants mais ensuite dans leurs accompagnements et/ou leurs autohypnoses, et cette façon de faire peut de plus être non seulement très douce tout en étant très rapide mais également responsabilisante, et surtout très efficace !

Exemple :

Une participante ALE 2020 – après la formation en autohypnose et lorsqu’elle subit de lourds travaux dentaires – est capable de se dissocier et de s’anesthésier toute seule durant tout le travail dentaire : Elle n’a plus peur et étonne grandement son dentiste car elle n’a plus besoin d’anesthésie…

Ma seconde stupéfaction concerne plutôt les comportements sur les réseaux dits sociaux :

Un début de conversation intègre, respectueux et curieux s’installe entre deux confrères à propos de ces inductions instantanées. Jusque là tout va très bien ! Sauf qu’en une journée et après plus de 200 posts, la conversation a dégénéré en jugements, partis pris, incompréhensions et tout le monde y va de son avis et a une opinion… et qu’ainsi au bout du compte, la conversation n’a que peu avancé, a stressé les principaux intéressés, et que le fond de la première question n’a pas été mis en avant :

«  Comment t’y prends-tu pour hypnotiser tout le monde instantanément ? »

Ni la réaction de l’intéressé :

« Si les inductions instantanées fonctionnent tellement bien, pourquoi ne les fait-on pas connaître plus dans les milieux médicaux où elles pourraient être tellement utiles ?! »

Question à laquelle malheureusement personne n’a eu de réponse…

L\’hypnose, un pacte signé à deux

En conclusion et pour moi, l’hypnose est toujours un pas de deux : Accompagnant/accompagné – Soi et les autres parties de soi – Un prêtre (rabbin, guru, pasteur, etc.) et ses fidèles – Un politique et ses partisans – Un vendeur et un acheteur – Une TV et un spectateur – Un artiste et ses auditeurs…

Alors… que choisissez-vous ? Être influencé (en conscience) en étant hypnotisé et en vous auto-hypnotisant pour votre propre bien-être et votre évolution, que ce soit par des inductions lentes, rapides ou instantanées ? Ou préférez-vous être manipulé (inconsciemment) – et quelle que soit l’induction utilisée – par un autre pour atteindre son but à lui ?

Là est la vraie question me semble-t-il, et là est ce que nous devrions tous apprendre à être et ce que nous devrions apprendre aux enfants car de nos jours avec le neuro-marketing, la neuro-publicité, etc., nous avons vraiment à apprendre et comprendre comment tout cela fonctionne !

Formations Sigmasolutions à distance : de bien jolies surprises !

Il y a peu, en plus du plaisir d’annoncer à mes étudiants et sur les réseaux que mon Centre de formations en hypnose et PNL avait dès à présent le droit d’exercer en présentiel, j’ai d’autres choses à partager : Les belles surprises du distanciel de ces derniers six mois !

Novembre 2020

Une participante ALE qui – après huit mois en présentiel – a détesté la 1ere journée en distanciel et qui le lendemain – grâce à des recadrages et prises de conscience – était toute présente et volubile.

Décembre 2020

Un choix de plateforme d’apprentissage épique – qui nous a pris beaucoup d’énergie et de temps – et qui a porté ses fruits grâce à mes deux assistantes de choc, Maria et Aline.

Le choix de la plateforme a été fait selon trois critères : sécurité des internautes – convivialité et facilité d’utilisation.

Nous avons ensuite fait une heure de formation avec les participants, ce qui nous a permis à toutes et tous de faire connaissance et d’être prêt.e.s avant les formations ALE et Thérapie par la ChoZif’ !

Janvier 2021

Nous commençons la formation \”A l’essentiel de l’accompagnement existentiel \” clopin-clopant  en mi-distanciel mi-présentiel , une participante Sophie et mon assistante Maria étant chez moi, les 12 autres participant.e.s étant en distanciel, ce qui a donné à peu près ce résultat au niveau de la forme :

https://www.youtube.com/watch?v=ElIUVDECGdA&ab_channel=ShrdAndragogy

mais nous nous en sommes finalement très bien sorti.e.s au niveau du contenu.

Nous embrayons avec la formation Thérapie par la ChoZif’, toujours  mi-distanciel mi-présentiel -2 participantes étant présentes chez moi -, et les autres participants étant en binômes (ce qui était indispensable vu que les exercices d’accompagnement demandaient à travailler avec les objets symboles !), celui-ci s’est remarquablement bien passé .

En tant que formatrice/enseignante, j’ai dû devenir pilote de gros porteur tellement j’avais de boutons à manipuler sur mon ordinateur/plateforme d’apprentissage (mettre/ôter le bouton haut-parleur ; mettre « sur la table » celle/celui qui s’exprime ; l’enlever ensuite ; changer de table dès que nous sommes plus que dix ; trouver les tables autour desquelles les différents groupes d’étudiants font leurs exercices pour les superviser correctement (tout en assurant avec les étudiants en présentiel !), etc.

La deuxième escale de A l’essentiel s’est très bien passée : des binômes en présentiel s’étaient créés, nous maîtrisions toutes et tous mieux l’outil, bref… vogue la goélette !

Mars 2021

Troisième escale (sur onze) de la formation A l’essentiel : Nous avons toutes et tous pris nos marques ; le distanciel, c’est compliqué pour certain.e.s qui ont envie/besoin du groupe alors que ça facilite la vie d’autres étudiant.e.s qui apprécient beaucoup le fait de pouvoir rester chez eux et de ne pas avoir à se déplacer !

 

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Voici que s’en vient le niveau II de la Thérapie par la ChoZif’ : là aussi, nous continuons de nous adapter formidablement aux normes sanitaires qui n’arrêtent pas de changer ! Nous voici maintenant cinq en présentiel et 3 en distanciel : La donne a changé et tout s’est très bien passé. Les étudiant.e.s sont ravi.e.s et c’était vraiment, vraiment une belle formation !

 

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Et hop, nous voici déjà à la quatrième escale de A l’essentiel : cinq en présentiel et dix en distanciel pour un week-end d’auto-hypnose !

 

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Avril 2021

Quand les connexions entre participant.e.s se font avec et malgré la situation actuelle :

  • Une participante de Genève s’en va aider une autre à déménager en Valais alors qu’elles ne se sont jamais rencontrées en réel !
  • Un participant fait une consultation avec mon assistante alors qu’ils ne se sont jamais rencontrés en réel !
  • Une participante du Sud de la France réagit avec beaucoup d’empathie sur FB à ce qu’y dit une autre participante de Suisse romande sur la situation actuelle

Les connexions se font, et c’est fantastique !

Et le meilleur est à venir puisque le Centre de formations Sigmasolutions a officiellement le droit d’exercer à nouveau en présentiel .

https://www.youtube.com/watch?v=VHVkBTRQEDI&ab_channel=Mart%C3%A8nLeGrand

Pacifik Hypnotic #6 Moorea

De retour à Moorea, installez-vous maintenant confortablement pour vivre ce lagon juste entre ciel et océan, là où vos yeux peuvent s\’évader et vos oreilles se laisser bercer… comme si vous y étiez, un bain de douceur 🙂

 

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