développement personnel

Tout comportement est bon..

encore faut-il qu\’il le soit dans le bon contexte !

Reprenez votre journée d\’aujourd\’hui :

Comment vous êtes-vous comporté dans les domaines :

Sentimental
Avez-vous montré des marques d\’attention ? Avez-vous apprécié chaque minute avec l\’être aimé en imaginant que demain il pourrait ne plus être là ?

Familial
Qu\’avez-vous apporté à vos enfants, à vos parents, à votre fratrie aujourd\’hui ? Et que vous ont-ils apporté ?

Professionnel
Cette journée vous a-t-elle enrichi ? Avez-vous pris des initiatives ? Qu\’est-ce qui a été reconnu ?

Bien-être
Avez-vous pris quelques minutes pour vous ? Pensé à respirer ? A vous recentrer ?

Sportif
Avez-vous bougé ? Fait palpiter votre coeur, circuler fort votre sang, respiré à pleins poumons ?

\”Etc., etc., etc.\” comme l\’a joliment dit Yul Brinner :

Et si vous avez bien fait tout ça mais dans le mauvais ordre, genre :

– Montré des marques d\’attention à votre employeur mais pas à votre conjoint

– Enrichi votre conjoint mais pas votre bien-être

– Joué avec votre respiration mais pas avec vos enfants

– Etc., etc., etc.

Alors pensez à aligner vos attitudes aux contextes de votre vie 🙂

 

Quelques trucs simples pour être plus productif !

Très joliment expliqué dans cette petite video (traduction des points forts ci-dessous) :

1) Votre volonté n\’est pas suffisante (elle mène à un épuisement de l\’ego)

2) Lancez-vous !

3) Morcelez un gros travail en petites tâches !

4) Vous vous souviendrez mieux d\’une tâche que vous aurez interrompue : cela créée une tension qui vous donnera envie de la terminer.

5) Travaillez en étant motivé !

6) Alternez les phases de travail intense (90 mn) avec des pauses (15-20 mn)

7) Créez-vous un emploi du temps que vous vous tiendrez en vous imposant des délais (dans un agenda, calendrier, etc.)

8) Evaluez vos avancées sur un tableau (par ex. 9-10h30 : 1eres recherches / Commencé table des matières – 11-12h30 : – Table des matières terminée / Commencé introduction).

9) Bannissez le multi-tâches : cela vous rend beaucoup moins productif !

10) Ecrivez chaque soir les tâches prévues pour le lendemain : Ce sera votre plan d\’action !

Logiques, les niveaux logiques ?

Voyons-les comme une tour, à l\’intérieur de nous, composée de six niveaux 

\"niveaux

 

6e niveau : notre Spiritualité/Mission/Appartenance

5e niveau : notre Identité

4e niveau : nos Valeurs/Croyances

3e niveau : nos Compétences

2e niveau : nos Capacités

1er niveau : notre Environnement

En voici les principes :

 * Chaque niveau ne peut être modifié que par un niveau qui lui est supérieur.

* Plus nous sommes « alignés » entre ces différents niveaux et plus nous sommes en accord avec notre vie.

* Plus nous sommes conscients de ces différents niveaux et plus nous pouvons traiter chaque nouvelle information au niveau qui est le sien et en cohérence avec les autres.

* Plus nous sommes conscients de ces niveaux et plus nous pouvons nous amuser à sauter entre les différentes marches de cet escalier.

Exemple pour une prise de décision :

« Suis malheureux dans mon couple, aimerais divorcer et commencer une nouvelle vie »

Questions à se poser :

Niveau 1 Environnement

« Est-ce faisable ? Par-rapport à mes enfants, mon épouse, mes moyens financiers, ma santé, mon travail, ma famille, etc. ? » Si non, occupons-nous de ce niveau ; si oui, passons au :

Niveau 2 Capacités

« Suis-je à même de comprendre tout ce que cela va entraîner ? Suis-je assez solide pour effectuer un changement aussi radical ? Suis-je certain d\’être capable de m\’en sortir (de nous en sortir) à moindre mal ? » Si oui, passons au :

Niveau 3 Compétences

« Est-ce que je sais comment m\’y prendre pour faire comprendre cela à mon épouse, à mes enfants, à ma famille ? En ai-je les moyens financiers et saurai-je faire avec ? » Si oui, passons au :

Niveau 4 Valeurs et Croyances

«  Suis-je certain d\’en être capable ? Est-ce que je pense qu\’enfants et épouse eux aussi pourront s\’en relever ? Et si ce n\’était pas le cas, serais-je alors prêt à assumer cette décision ? Est-ce que – quoi qu\’il arrive -. je saurai que c\’était la meilleure décision à prendre ? » Si oui, alors :

Niveau 5 Identité

« Est-ce bien en accord avec qui je suis ? Avec l\’image que je me fais de moi ? Pourrai-je me regarder dans le miroir demain ? » oui ? Alors :

Niveau 6 Spiritualité

« Ma foi, ma croyance, ma religion est-elle en accord avec cette décision ? »

Exemple pour un « jugement » :

« Cette caissière est vraiment incapable, ça m\’insupporte : je l\’éviterai à l\’avenir ! »

Niveau 1

« C\’est peut-être dû à l\’environnement de fous dans lequel elle travaille finalement… »

Niveau 2

« La pauvre, peut-être qu\’elle ne supporte pas le stress… »

Niveau 3

« Bon, c\’est vrai, le français n\’est pas sa langue maternelle… je pourrais au moins lui dire bonjour dans sa langue »

Niveau 4

« Si elle se fout des clients, elle devrait se trouver un autre job… mais en fait… peut-être qu\’elle a essayé et n\’en a pas trouvé… »

Niveau 5

« C\’est vrai que ce ne doit pas être très valorisant et enrichissant comme métier… »

Niveau 6

« La prochaine fois, je la surprendrai avec un petit cadeau, ça lui rendra sa journée plus facile et elle sera certainement plus agréable avec ceux qui me suivront, qui eux deviendront plus agréables avec ceux qu\’ils croiseront ! »

Comme vous l\’avez certainement constaté avec ces deux exemples, prendre le temps de passer par ces niveaux permet d\’avoir une vue plus claire d\’une problématique, d\’un jugement, d\’un contexte, ou de quoi que ce soit d\’autre !

Cela permet aussi de « travailler » au niveau  correct (Ex. 1 : « Si je ne crois pas en moi, à quoi me sert de divorcer : les problèmes ne feront que s\’accumuler ! J\’ai d\’autres choses à régler avant ! » Ex. 2 : « Quand je disais qu\’elle était incapable, je pensais à son identité – niveau 6 – mais peut-être que le problème se situe à un autre niveau… »)

C\’est un exercice que j\’aime faire à l\’aide de bouts de papier disposés sur le sol (chacun représentant un niveau), mon client s\’amuse alors à passer de l\’un à l\’autre et à apprendre à se poser les bonnes questions, jusqu\’à ce que ça fasse « tilt » et alors cela devient vite une habitude qu\’il peut pratiquer seul !

Alors, prêts à essayer?!

Remercions G. Bateson qui les a créés pour le domaine de l\’apprentissage puis R. Dilts qui en a fait une technique PNL.

Et si plutôt qu\’une résolution, on s\’offrait un cadeau ?

\"accordsMiguel Ruiz, Les quatre accords toltèques, éd. Jouvence

En bref, à quoi servent-ils réellement ? A nous amener à être en pleine conscience !

Afin que nos comportements découlent de nos pensées et non de nos émotions, afin que nous choisissions les pensées et comportements qui non seulement nous feront du bien, à nous et aux autres mais surtout ne nous feront pas de mal, ni à nous ni aux autres.

Top, non ? Oui ! Ca, c\’est la bonne nouvelle 🙂 La mauvaise est que ce n\’est pas gagné, ils se méritent !

Voici ce que j\’en tire après quelques douze ans de pratique (plus ou moins intensive, plus ou moins quotidienne, plus ou moins réussie) :

Premièrement, ils ne sont pas d\’abord et d\’habitude faciles même si chacun d\’eux peut se résumer en deux lignes ! Car – pour comprendre leur utilité et plus encore pour réussir à les appliquer, il est nécessaire d\’avoir fait un travail sur soi ou de le faire simultanément (que ce soit par son développement personnel, ses expériences de vie, un goût pour la philosophie, une thérapie, etc.)

Ensuite, lorsque enfin, nous les avons compris et intégrés, nous continuons à être des individus ayant des émotions, des pulsions, des pensées pas toujours positives, peut-être même des maladies, et qui avons à gérer un quotidien : 365 jours et nuits par an, ce n\’est pas rien, n\’est-ce pas ?!

 Ce qui nous rend la chose d\’autant plus difficile lorsque par exemple :

On apprend qu\’on est viré ! Ou qu\’on nous a trompé ! Qu\’on reçoit un 3e rappel pour facture impayée ! Qu\’on n\’a pas de quoi s\’offrir des vacances ! Que Junior nous épuise ! Qu\’Ado n\’est toujours pas rentré alors qu\’il est déjà minuit et que (*#%#*) on aimerait bien aller dormir !  Etc., etc.

🙁

Oui… difficile ! Et pourtant, cela nous amène à relativiser, à nous détacher et donc à vivre plus harmonieusement 🙂 

Magique ? Oui 🙂

Comme le dit Ruiz : « Je fais de mon mieux… pas plus… pas moins… à partir de là je n\’ai rien à me reprocher ! »

Et si je n\’ai rien à me reprocher et que je ne suis pas content… alors il va me falloir prendre une décision :

Je suis viré ?! – accords 1 à 4 à appliquer tout de suite – Ok, qu\’est-ce que je fais à partir de là ?

Mon conjoint m\’a trompé ? – accords 2 et 3 – Ok, comment je décide de gérer ça ?

Je reçois une sommation pour facture impayée ? – accords 3 et 4 – Ok, quelle solution se dessine ?

On n\’a pas de quoi nous offrir des vacances ? – accords 3 et 4 – Si on échangeait notre appartement avec des amis ?

Junior nous épuise ? – accords 1 à 4 – Et si je le laissais, lui, s\’épuiser ? Si je mettais des boules quiès ? Et si on allait bien se fatiguer dehors ensemble avant de rentrer nous reposer ?

Ado n\’est toujours pas rentré alors qu\’il est déjà minuit ? – accords 2, 3, 4 – Finalement, s\’il est dehors, c\’est que je l\’ai laissé sortir, non ?! Alors pourquoi je n\’assumerais pas le fait de l\’avoir laissé sortir et qu\’il est assez grand pour se débrouiller et m\’informer s\’il y a un problème ?

Pas évident de passer de la théorie à la pratique, n\’est-ce pas ?

D\’autant plus que nos émotions passent par un circuit neuronal extrêmement rapide (système nerveux limbique), beaucoup plus rapide que ne l\’est celui de notre pensée.

Il y a différentes façons de les court-circuiter : Du  « Stop, nous en parlerons plus tard », à une bonne respiration pendant quelques minutes, en passant par un jogging, ou une discussion avec un ami… Ces émotions ont en fait une durée de vie très courte : si après quelques minutes, nous sommes encore triste ou en colère, c\’est parce que nous avons décidé de le rester.

Finalement, ces accords sont un magnifique cadeau que nous pouvons nous offrir – à nous, à notre vie et à notre entourage !

Il s\’agit d\’essayer jour après jour de les appliquer  jusqu\’à ce qu\’à force, nous nous réveillions un jour en nous apercevant qu\’ils font partie de nous !

L\’important est l\’élan vers l\’objectif ! Vouloir atteindre la cible 🙂

\"archer\"

Alors, prêts à essayer ?

Une vraie leçon de vie !

(en anglais puis en français)

 Autobiography in five chapters (Portia Nelson)

 1. I walk down the street – There is a deep hole in the pavement – I fall in – I am lost… I am helpless – It is not my fault – It takes forever to find a way out.

 2. I walk down the same street – There is a deep hole in the pavement – I pretend I do not see it – I fall in again – I cannot believe I am in the same place – But it is not my fault – It still takes a long time to get out.

 3. I walk down the same street – There is a deep hole in the pavement – I see it is there – I still fall in… it is a habit – My eyes are open – I know where I am – It is my fault – I get out immediately.

 4. I walk down the same street – There is a deep hole in the pavement – I walk around it.

 5. I walk down another street.

* * *

 Autobiographie en cinq courts chapitres

 1. Je marche dans la rue – Il y a un grand trou dans le trottoir – Je tombe dedans – Je suis perdu… je me sens démuni – Ce n\’est pas de ma faute – Ca me prend beaucoup de temps pour en sortir.

2. Je marche dans la même rue – Il y a un grand trou dans le trottoir – Je fais comme si je ne le voyais pas – Je tombe à nouveau dedans – Je ne peux pas croire que je me retrouve au même endroit – Ce n\’est pourtant pas de ma faute – Ca me prend à nouveau du temps pour en sortir.

 3. Je marche dans la même rue – Il y a un grand trou dans le trottoir – Je le vois – Je tombe quand même dedans… c\’est devenu une habitude – Mes yeux s\’ouvrent – Je vois où je me trouve – C\’est ma faute – Je sors aussitôt du trou.

 4. Je marche dans la même rue – Il y a un grand trou dans le trottoir – Cette fois, je le contourne.

5. Je choisis une autre rue.

* * *

Quelle sont les raisons d\’être des troubles, souffrances et maladies ?

« […] J\’ai remarqué que bien souvent le \’mal\’ – troubles, souffrance ou maladie – sert à avertir d\’un changement nécessaire : agir pour changer. Si vous comprenez les problèmes comme cela, alors vous aurez pour votre vie de merveilleux indices de changement, d\’amélioration, et même de développement personnel. Si cela va mal, alors c\’est qu\’il y a quelque chose à faire évoluer. Et si vous cherchez honnêtement, alors vous trouverez, et vous pourrez résoudre ce \’quelque chose à changer\’. »

Extrait de Olivier Lockert, Hypnose, évolution humaine, qualité de vie, santé, 2001-2012, éd. IFHE, Paris

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